mardi 23 juillet 2013

Par le puma, mon totem !

Un article un peu "private joke" aujourd'hui, mais que je devais faire depuis longtemps.
L'histoire date de décembre et les illustrations de mars, alors il était plus que temps !

Au labo, pendant un midi, au cours d'une conversation encore profondément philosophique, deux de mes petits compatriotes et moi-même avons eu l'idée de nous attribuer des noms scouts ! Entendons-nous bien, tout ce que je connais du scoutisme se résume au film "Moonrise Kingdom" et à (l'excellent) tome de BD "Kidnapping" de la série Clifton.
Mais bon, pour faire simple, l'idée était d'attribuer un animal totem et un adjectif à chacun d'entre nous afin de cerner au mieux la personnalité de chacun.

4 thésards et deux stagiaires de M2 (dont moi-même) composait donc ce bestial équipage à rebaptiser.

Parce que je suis une petite brute, je n'ai pas attendu l'avis des autres, et j'ai lancé la machine en m'auto-baptisant "Pigeon inquiet", pour la simple et bonne raison que je me fais toujours avoir et bouffer la laine sur le dos. 
Pigeonner, en somme.
 Et "inquiet" car je suis toujours inquiète pour quelque chose. Voire ultra stressée, au bord du burn out.
 L'année écoulée a été pour le coup relativement éprouvante en la matière !




Pour ma pote Alba, ma partenaire de M2 (et bien plus), le choix fut difficile. 
Surtout pour l'animal, en fait...
Après des "chouettes érudites" (qui faisait un poil pléonasme), "hyène" (pour le sourire carnassier) ou autres "hiboux agités" (pour le côté dévoreur de livre, à la vie culturelle active et bien remplie), et un détour amusé vers la loutre vicieuse (Graor !), on a finalement statué pour "chat anarchiste". 
Parce qu'un chat, c'est quand il veut, et parce que faut pas déconner, non plus. 
Et anarchiste, c'est vrai que ça fait un peu doublon, car tous les chats sont anarchistes au fond, mais ça lui colle tellement bien, qu'il le fallait !



Force est de constater que ce doit être le nom le plus approprié car c'est celui que les gens trouvaient le plus vite...car oui, après le jeu c'était de faire deviner aux autres qui est qui.
Drôle !



Le troisième larron à avoir trouvé les noms avec nous est Guillaume, que l'on a assez rapidement baptisé "Ours railleur" (après avoir longtemps hésité entre "sadique", "sardonique" et "sarcastique"). 
Ours pour le côté asocial (avec le pigeon, c'est le seul animal qu'on a choisi pour sa définition "anthropomorphisée". Pour les autres totems, on a choisi les animaux pour leurs comportements réels !), et "railleur", pour son superpouvoir qui est est de chambrer tout ce qui bouge de manière assez acide.
J'ai même pensé plus particulièrement à un ours à lunettes, rapport au poil noir et à l'accessoire essentiel au bonhomme pour y voir clair.



Pour les trois autres, ça a été un poil plus complexe, vu qu'on les pratiquait depuis moins longtemps, enfin, surtout moi.

Mathilde a malgré tout, rapidement été baptisée "Lemming euphorique", même si on a aussi été tenté par "enthousiaste", mais cet adjectif-ci ne rendait pas tout le côté extrême de son enthousiasme à elle. Pour le lemming (qui est un charmant petit rongeur vivant dans les contrées polaires et qui migre sauvagement), on aimait le côté choupi et le côté un poil frappé, aussi, dans la mesure où ces petites bestioles poilues avancent plein d'entrain dans les plaines arctiques en quête de nourriture et sautent gaillardement les falaises, plein de motivation, sans pour autant être assuré d'arriver vivants en bas (ci-joint un superbe reportage disney retro pour illustrer ce que j'dis ! Matez à 1'30, c'est épique). 

Nous on trouvait que ça collait.
 Et en plus, ils ont le poil roux ! Adjugé, vendu !
 



Pour Ophélie, il faut bien l'avouer, on a pensé au Diable de Tasmanie, pour le côté "Faites pas chier !". Et puis, après mûre réflexion, on a opté pour le Glouton. Non pas, parce que ça mange beaucoup, mais parce qu'un glouton, c'est gros comme un beau blaireau, et ça n'hésite pas à maraver la figure des grizzlis. En gros, ça n'a peur de personne et ça rentre dans le lard. Et ça, ça lui colle bien, à notre Ophélie. Pour illustrer, on avait trouvé cette vidéo-ci d'un glouton en action et on trouvait que le grognement et l'acharnement sur la carcasse 5 fois plus grosse que la bestiole, c'était pile poil ce qu'on cherchait !  
Pour l'adjectif, j'aurai bien opté sur "poissard" ou "malchanceux" (parce que, sans rire, elle a un karma à -150), mais Alba qui la pratiquait plus a opté pour "impatient".
Soit.




Last, but not least, restait mon voisin de bureau, le flamboyant Davy.
Assez rapidement, on a opté pour le "héron" pour le côté dégingandé, grandes papattes, et parce qu'un héron, des fois ça a l'air à fond (genre concentré pour pêcher le poisson) et parfois, complètement à côté de ses pompes. C'était pile ce qu'il fallait. Pour l'adjectif, moi j'étais très partante pour " étourdi" ou "distrait". Guillaume a insisté pour mettre en avant le côté épicurien du pépère. Moi j'étais partante pour "hédoniste" (en plus ça faisait HH comme initiales !), mais on finalement abdiqué pour opter pour "jouisseur".
 And here we are !


Petit à petit, l'idée a germé d'illustrer tout ce charmant zoo et de le mettre en scène.
Alba et moi planchions dessus avec grand sérieux pendant les cours de méthodo ou autre cours de statistique transcendant.

V'là donc ce que j'ai gribouillé et qui trône maintenant au-dessus de nos bureaux respectifs !


Le premier à sortir de mon crayon a été le chat anarchiste.
La canine de sortie, la note de musique et les bagues sont toutes la propriété exclusive du dit chat.
Je me suis amusée à cacher le symbole anarchiste (car oui, le vrai drapeau anarchiste est tout noir, tenez-le vous pour dit !) et à lui rajouter des boucles d'oreilles multiples.





Le n°2 a été le héron jouisseur. Compliqué toutes ces plumes de partout !
Le héron est aussi le seul bestiau à être accessoirisé. Boule à facettes, dance-floor et bouteille de champ' ! 
YOUHOU. 





Comme j'avais beaucoup de boulot à ce moment là, je les ai fait par vague ! La vague suivante comprenait le lemming, l'ours et le glouton !

Le lemming euphorique, d'abord, a été compliqué. Pour lui donner un côté réaliste d'une part (fallait reconnaître la bestiole) mais aussi cartoon, et sa pose devait aussi être dynamique. J'avoue, j'ai un peu galéré !




Vint enfin l'ours railleur.
 Plutôt drôle de jouer avec toutes les touffes de poils. MAIS, dessine un museau d'ours et des pattes d'ours, sans référence, c'est impossible pour moi ! Surtout les pattes...






Le glouton impatient m'a donné pas mal de fil à retordre, surtout après l'ours. Parce que un glouton, dans les faits, ça ressemble un peu à un ours, alors pour les distinguer...Bref, les références google m'ont sauvé la mise ! Mais j'ai bien dû recommencer 4 fois ses oreilles !






Les auto-portraits sont toujours plus compliqués...pour ça que je me suis réservée le pigeon inquiet pour la toute fin de la série.
Ses ailes sont gigantesques, mais c'était justement pour accentuer le côté "poids du monde sur les épaules". Pour ça aussi que je l'ai tassé volontairement sur ses pattes arrières.
J'y ai passé aussi plus de temps que ce que j'avais pu imaginer mais bon...c'était fun, malgré tout.

Notez la goutte de sueur sur la tempe, élément distinctif du pigeon inquiet !





Un événement inattendu m'a poussé à compléter la série, avec un animal bonus : la venue de Chloé, qui a travaillé avec moi pendant plusieurs mois et avec laquelle ça a manifestement très bien collé ! 

Je l'ai joué un peu perso sur ce coup là, puisque c'était ma décision de l'intégrer à la série et de lui donner un totem, bien qu'Alba ait donné son approbation pour le nom. Je ne lui ai montré le dessin que déjà quasi fini (là aussi, par manque de temps, je ne suis pas habituellement si dictatoriale !) mais bon... En tout cas, il faut avouer que "écureuil téméraire", ça lui va comme un gant. L'écureuil pour le côté 10 000 volts, mais aussi pour le "mais...mais où ai-je enterré mes noisettes déjà ?". Quant à la témérité, c'est son aptitude à s'imposer et à défendre son opinion, qui a forcée tout de suite mon admiration (et mon envie).

Voici donc la dernière bête, en tant que guest !




Et voilà !

D'autres projets sont dans les cartons pour mettre en scène tout ce beau monde. 
Si, si !
Même qu'il y a déjà des trucs esquissés !

Croisons les doigts pour que je trouve le temps de faire ça (aussi) et à la prochaine.

5 commentaires:

  1. Pigeon inquiet, j'aime beaucoup ! ^^ Mais sérieusement en fait, d'où ça vient cette histoire de lemmings suicidaires ? C'est vrai, ou 100% fake, ou on sait pas trop ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois que ça me correspond assez bien, oui ! :) Bah je t'avoue que pour les lemmings, je ne sais pas ! Moi, de ce que j'en sais, c'est qu'ils migrent comme les gnous, et que bah parfois, ils se jettent dans des rivières (où il y a forcément de la casse...) pour traverser ou ce genre de trucs. Mais le fait de sauter de la falaise, comme sur la vidéo,je dois dire que ça me laisse perplexe !

      Supprimer
  2. Ah ah ! C'est trop fun!
    Nous y'a personne qui dessine au labo alors on se colle des paninis Disney au dessus des bureaux :3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Huhu ! Merci ! C'était bien rigolo à trouver, c'est vrai !
      Rho des paninis ! Toute mon enfance ! C'est chouette aussi ! :D

      Supprimer
  3. C'est bien Poulette !

    RépondreSupprimer