samedi 8 août 2015

Terra australis

Ladies and gentlemen...

Je vous ai laissé sans nouvelles depuis quelques temps mais j'avais (pour une fois), une bonne raison !
En effet, si je n'ai pas écrit depuis un moment c'est parce que je devais bosser dur avant mon départ en ...AUSTRALIE ! YAY !
Je suis partie mercredi soir heure française, et j'ai atterri à Cairns, ville dédiée à la plongée dans la grande barrière de corail,  il y 24h, soit plus d'une journée et demie après mon départ. ça fait un peu peur, dit comme ça, mais force est de constater que l'on survis, plus ou moins.
Bon, ok, hier, j'étais pas ultra fraiche, mais, j'ai fait illusion. Un temps.
J'y suis pour le boulot, et si je ne meurs pas de trouille pendant ma présentation orale de mercredi (devant un amphi rempli de spécialistes, en anglais, toussa toussa), je pourrai apprécier à juste titre les 3 semaines de vacances et de pérégrinations épiques que je me suis programmé ensuite.

Voici un court résumé de ce qui est prévu (et comme je suis sympa, z'avez la carte en sus):

 
- Boulot-boulot jusqu'au 14 août (mais bon, moi je passe le 12, donc le 12 au soir, ce sera déjà un peu les vacances)

- Circuit dans les parcs nationaux autour de Cairns, sur la côte Nord-Est, jusqu'au 23 août. Piafs exotiques, forêt luxuriante, ornithorynques et autres marsupiaux improbables... ça risque d'être mega cool, car je vais voyager avec les petits collègues du congrès, et avec un guide dont le boulot c'est de nous faire voir des bestioles. Autant dire qu'on devrait être tous dans le même délire (" Regardez, des crottes de Wombat ! OUAAAAH !" ). J'ai déjà les jumelles qui me démangent !

- Un nouveau vol en avion (je vais exploser mon record pendant ce voyage). Balade dans le centre rouge dans le Northern Territory (oui, oui, "northern" en plein centre du continent. Logique), pour aller voir Uluru et les autres gros cailloux rouges dans le désert (et comme j'aime le challenge, je vais dormir/mourir à la belle étoile. Oui, oui). Jusqu'au 26 août.

- Envol vers Darwin (soupir de fangirl), plein Nord pour aller voir le parc du Kakadu célèbre pour sa biodiversité exceptionnelle, ses crocos aguicheurs et ses peintures rupestres aborigènes. Pérégrinations jusqu'au 29 août.

- Re-avion jusqu'à Sidney où je reste jusqu'au 4 septembre. Opéra, vie citadine, Blue montains, et tentative d'aller voir les baleines ! Je hais toute excursion maritime, mais c'est pour la bonne cause !

- Re-avion jusqu'à Melbourne, le temps de flâner voir les vieilles maisons victoriennes, la ville, les musées et les pingouins à Philip Island (oui, vous l'aurez compris, ça va être un séjour animalier à souhait !). J'y reste jusqu'au 7 septembre au soir, et de là, zou, re-re avion jusqu'à Paris, avec cette fois, une seule escale à Dubaï. 
Easy quoi.

Pas sûre d'avoir le temps de vous raconter au fur et à mesure, mais, faites moi confiance, je vais mitrailler tout ce qui bouge. Avec un peu de bol, je trouverai même quelques heures pour vous faire de mini résumés de mes aventures.

En attendant, zou, je vais quitter mon pyjama, chausser mes pompes et partir à l'aventure !

See ya !

dimanche 28 juin 2015

Power and control, I'm gonna make you fall


"Il faut que tu veuilles brûler dans ta propre flamme : comment voudrais-tu redevenir neuf si tu n’es pas d’abord devenu cendre !"
Ainsi parlait Zarathoustra , Friedrich Nietzsche.

J'ai négligé ce blog.
 J'ai cédé aux trompettes de la flemme, privilégiant facebook (cet engin du malin), tumblr et autre deviantart, où l'on se contente de balancer des images sporadiquement, sans m'étaler comme j'aime à le faire pour vous expliquer le pourquoi du comment du schmilblick.
C'est mal.
J'aime bloguer, et ça me manque furieusement.
J'ai envie de dénoncer des inégalités crasses, de vous parler de découvertes qui m'ont tourneboulées, ou de différentes choses qui m'ont bouleversé ces derniers mois.
Il est déjà fort tard donc ça devra un peu attendre, mais, promis, ce sera fait !

Comme j'ai à cœur de travailler sur l'histoire de Meredith, dans le cadre du projet Mutatis mutandis, je me suis dit que ce serait bien de vous présenter la dernière illustration un peu poussée que j'ai fait sur le sujet.
Avec un décor ! Et oui. Tout arrive.
Pire, j'en suis presque satisfaite.
Où va le monde ?

Bref, ceci date de janvier.
C'est tout au feutre, et ça représente Eireann (qui, est un nom d'emprunt, ne l'oublions pas), la grand-mère de Meredith, à l'époque où elle jouait la courtisane incendiaire et la révolutionnaire sanglante à la Cour du roi.
Tout un programme.

L'époque reste imaginaire, mais je me suis inspirée de tenue contemporaine d'Henri VIII d'Angleterre. 14-15eme siècle donc. Je ne cherche pas l'exactitude historique, loin de là ! Je n'aurai pas la patience pour toutes ces dentelles et ces froufrous. Mais j'ai envie de me faire plaisir, malgré tout.

Voici quelques références qui m'avaient tapées dans l’œil



Oui la fraise c'est beaucoup plus tardif que l'époque où je voudrais situer l'histoire, mais c'est définitivement classieux. J'ai pas pu me retenir.

Source: http://lecostume.canalblog.com. Un excellent site de référence !


Le décor est quant à lui, calqué sur la Cour des Lions du palais de l'Alhambra de Grenade, en Espagne. Un lien enchanteur, brûlant et magique où j'ai eu la chance de me promener il y a déjà fort longtemps, et qui réunissait tous les éléments que je voulais pour poser le décor.
Exotisme, pouvoir enivrant et sombres intrigues.

Pour ceux et celles, qui n'ont pas encore eu la chance de voir ce joyau de leurs propres yeux, voici un avant goût !




La fameuse fontaine de la Cour des Lions

Let's do it !

Pour vos beaux yeux, voici, comme à mon habitude, plusieurs scans pour vous montrer comment je procède au niveau du dessin et de la mise en couleur.

Première esquisse: Il la faut de dos, en train de manigancer quelque chose. Belle, mystérieuse, et incendiaire. Zou !


On pose le décor. Quelques détails grossiers (les lions auront besoin d'un lifting avec l'aide précieuse de photos de référence)


Comme le décor va s'avérer compliqué (la perspectiiiiive, j'y comprends tellement rien !), et qu'il va falloir jouer de la règle et de la mesure arithmétique pour que cela ressemble à quelque chose, je préfère assurer mes arrières et encrer ce qui me satisfait à ce stade là du dessin. A savoir, le personnage principal. Je pourrai ainsi gommer et revenir sur le décor à ma guise (en prenant bien garde de ne pas plier le papier, comme je le fais parfois. Argh).


On s'amuse à détailler tout ça. Noter le lifting des lions et les traits à la règle en tout sens. Je procède toujours de manière méthodique et très rigoureuse. AHEM.


 Encrage alias "mais que diable allait-elle faire dans cette galère ????"


Mise en couleur du fond. Ça n'a pas l'air comme ça, mais j'ai fait quelque chose comme trois couches de rose différents, et autant, voir plus, avec le violet et le gris (comme celui sur les tuiles), pour essayer de rendre une ambiance nocturne crédible. C'était trèèèèès en dehors de ma zone de confort, avec des couleurs que je n'utilise jamais. Un peu flippant, mais plutôt excitant, en fait.


Pour suggérer que l'intérieur du palais est éclairé (et me faciliter la tâche pour éclairer le personnage), j'ai coloré les colonnes dans des tons chauds: jaune et ocre, majoritairement.


Là, j'ai commencé à haïr mon scanner, qui rendait bien les nuances du fond, mais ABSOLUMENT PAS celles de la robe. En réalité, il y a 3 couches de rouge différents, et l'ensemble tend beaucoup plus vers le rouge sombre/bordeaux que sur ce rouge vif dégueu. J'ai bidouillé les éclairages, les calibrages, rien à faire...
Mais voici, tout de même, à quoi ressemble le dessin avant que je repasse les traits en noir (et oui, l'encrage souffre avec toutes ces couches de couleur !).


 Je vous passe l'étape où je repasse méticuleusement les traits (la goutte de sueur au front, rongée par l'angoisse à l'idée de déraper), et où je rajoute les touches de blanc au feutre Posca (notamment sur Eireann et pour mimer les gouttes d'eau autour de la fontaine). 

Je me suis ensuite précipitée sur un autre scanner...et voici ce que cela donne, une fois fini.

TADAAAAA !


Maintenant, il faut que je prenne plus de mon temps pour étoffer le scénario, tout ça, tout ça...
Mais ça viendra.

Pour les anciens, n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez des changements sur le blog. Si vous avez des suggestions d'amélioration sur la forme de la bête, faites vous plaisir dans les commentaires.

So long !

mardi 23 juin 2015

Mut-mut

L'année 2015 risque d'être l'année la plus chiche en matière d'articles sur ce blog...et pourtant, ce n'est pas l'envie d'écrire qui manque, ni les projets !

Ce que je veux dire ici, outre le fait que je ne laisse pas tomber blogger (Non, non ! Je cherche même à le customiser et à le moderniser un poil), c'est qu'avec les copines, j'ai fait pas mal de trucs pour mettre en avant mon univers avec Meredith et compagnie, au sein du collectif Mutatis mutandis !
Conventions, badges, bannière et même artbook ! Promis, je reviendrai en reparler ici plus en détail très bientôt !
Donc, en attendant que je puisse pondre un article (un vrai !) avec moults parenthèses, exagérations épiques, photos et légendes gargantuesques, je vous encourage à aller voir de plus près notre site internet que l'on continue à remplir petit à petit. 
Dites moi ce que vous en pensez et n'hésitez pas à laisser vos impressions !

Pour égayer tout ça, je me suis attelée à une série de portraits à l'aquarelle pour remplir la partie dédiée aux personnages. 
Clairement, j'ai encore beaucoup à apprendre avec ce medium là, mais j'aime bien le rendu :)
A creuser donc !

Voici, pour patienter, les deux premiers de la série: Eireann et Meredith




dimanche 8 février 2015

Morts de rire


Il y a déjà un mois, avait lieu l'attentat au sein des locaux de la rédaction de Charlie hebdo. Un acte de barbarie sans nom, qui aura traumatisé la France et le monde.

Comme beaucoup de gens, j'ai été ébranlée, ce jour là. Choquée. Attristée. J'ai été horrifiée, impuissante, saisie à la gorge. J'ai ressenti vivement l'affreuse certitude que ce n'était pas juste un mauvais rêve et que, à Paris, en 2015, on avait abattu froidement des dessinateurs de presse, et tous les malheureux qui se trouvaient entre eux et les armes des terroristes. J'ai eu la gorge nouée pendant des heures, les yeux rivés à mon écran d'ordinateur, incapable de me concentrer sur mon boulot, sonnée et nauséeuse.

Je ne suis absolument pas une dessinatrice de presse. Ou même engagée politiquement dans mes crobards. J'admire, mais je ne sais pas faire. Je n'en ai pas le courage non plus.

Je connaissais Charlie, et Harakiri avant lui, mais je n'en avais jamais lu un numéro complet.

Malgré tout, je l'ai ressenti comme une attaque "privée". Un truc qui venait me toucher, moi, personnellement. Des morts, malheureusement, il y en a partout dans le monde, tout le temps. La dernière boucherie qui a eu lieu quelques jours plus tard au Nigeria en est un exemple cruel et sanglant. Ce qui est affreux, c'est que c'est loin, que ça nous émeut moins.

Quand ce jour-là, l'un de mes collègues est venu nous rejoindre dans la cuisine, au boulot, effaré, en disant "Cabu est mort", j'ai senti comme un bout de moi se détacher douloureusement. Je n'avais jamais ressenti ça auparavant.

J'ai grandi biberonnée à la bande dessinée. Je lisais les petites cases dans le Monde et le Canard enchainé quand j'étais enfant, tous les mercredis, chez mes grands-parents. Et même si je ne saisissais pas tout le sel de la chose, j'aimais les lire. C'était l'un de mes petits rituels. Elles faisaient partie de mon paysage. Je ne sais pas si j'aurai réagi aussi vivement si cela avait été des anonymes, ou des journalistes, autres que des dessinateurs qui avaient été tués ce jour là. Je l'ignore, et dans le fond, j'en ai un peu honte, car je devrais m'insurger, quelles que soient les victimes... Mais, là, en tant que BD-iste, en tant que dessinatrice, en tant que citoyenne, ça m'a retourné le bide, plus vivement que je ne l'aurait cru.

C'en est suivi une réaction en chaine.

J'ai eu peur. Peur pour mon pays. Peur pour la liberté. Peur des cons. Peur des remarques haineuses, du racisme, de l'intolérance, des amalgames, des actes cons de vengeance aveugles sur ceux qui n'ont rien fait.
J'ai eu honte aussi.
 Honte de voir que ces types étaient menacés de mort depuis des années, et que tout le monde s'en foutait. Charb avait constamment un flic aux basques...pendant 12 ans ! Et c'était normal. J'ai été choquée de voir qu'on les laissait tous seuls s’escrimer dans leur coin, les laissant avec leurs blagues potaches, en les dénigrant ou en les pointant du doigt, sans réaliser qu'ils étaient peut être les seuls à prendre des risques pour la liberté d'expression. 
Et je me suis sentie bête. Bête de ne pas avoir pigé plus tôt.

J'ai regardé l'excellent film "Caricaturistes, fantassins de la liberté"de Stephanie Valloatto, et revu "Persepolis" de Marjane Satrapi et Vincent Paronneau.



Et je me suis dit, que ces types, ces femmes, qui prennent la parole, qui disent tout haut ce que l'on dit tout bas, parfois en risquant leur vie, méritaient l'admiration.
J'ai regardé le boulot de WillisfromTunis, de Michel Kichka, de Boligan, de Plantu.





J'étais admirative, gonflée d'espoir en voyant l'investissement de ces gens, qui ont le courage de se dresser face à la bêtise et à la barbarie, mais aussi totalement impuissante et déprimée. Parce qu'il y aura encore un bon bout de temps des dessinateurs que l'on persécute, que l'on menace de mort, et auxquels on brise les phalanges.

Au milieu de tous ces tourneboulements émotionnels, et à ma toute petite échelle, je me suis sentie, comme investie d'une mission. J'ai regardé des interviews des disparus, les larmes aux yeux, comme celle-ci ou celle-là. Et je ne réalisais pas qu'ils étaient partis. Pour un truc aussi con.

 J'ai donc fait un truc que je ne fais jamais. J'ai dessiné pour leur rendre hommage.
Je les ai fait blaguer, grimacer de manière désinvolte, rire une dernière fois, comme un doigt d'honneur à la violence, la bêtise et l'intolérance qui leur avait coûté la vie. J'ai gribouillé jusqu'à exorciser.

Voici les modestes gribouillis que j'ai fait pour Cabu, Honoré, Charb, Tignous et Wolinski.
Des chics types qui croyaient pouvoir rire de tout, et qui en sont morts.

Salut les gars et bon vent.










dimanche 7 décembre 2014

Selportrait

Deux mois depuis le dernier post ?
NO WAY.

Ce week-end, j'essaie de crobarder un peu et de blogouiller mollement. Promis.

En attendant, si vous avez envie d'en voir plus, et d'en lire moins, j'ai cédé à la pression sociale et à la facilité et ai créée un tumblr ! C'est par ici, suivez le guide !

Je vous poste la suite des Inktober (que je n'ai honteusement pas eu le temps de finir avec le rush pour l'Artbook Incipit, donc je vous reparle très prochainement).

En attendant, voici un autoportrait tout chaud, tout neuf de ce soir, à l'aquarelle, pour le futur site de Mutatis mutandis, notre collectif de dessin !





dimanche 5 octobre 2014

Inktober 1


Tous les ans, les crayonneux de tous genre se lancent des défis plus ou moins variés pour toucher à tout, s'adonner à des thèmes inédits, repousser ses limites et bien sûr, s'améliorer. 

L'un de ces "challenges" se nomme "Inktober", et il consiste à réaliser un dessin à l'encre par jour pendant tout le mois d'octobre.

Je suis une encreuse déplorable (quand je fais les "lines" de mes illustrations, c'est à dire, mettre en valeur le trait en le repassant en noir, je me contente de recouvrir le crayonné comme une sauvage, sans effet de style aucun), je suis très malhabile avec une plume et je n'ai quasi jamais utilisé le style noir à pointe souple Pentel que j'ai acheté par curiosité il y a des mois.

Je me suis donc dit qu'il fallait que j'essaie.
Je doute d'avoir le temps de faire un dessin par jour et j''ai déjà commencé le défi avec 5 jours de retard (mais j'ai profité du week-end pour faire 5 petites illustrations rapidos pour me mettre à jour !)

Mais j'ai envie de tenter.

C'est totalement hors de ma zone de confort, alors on verra bien.
Advienne que pourra !

Voici donc les 5 premiers crobards de ce cru 2014 du Inktober.

La suite bientôt !


Meredith furax, jetée sur le papier à 2h du mat pour exorciser ma colère du moment
 
Une Hermione Granger, pas terrible. Je voulais voir comment poser les volumes dans le noir de ses cheveux...Encore plein de choses à apprendre.

Un Grand duc d'après photo. Relax.

Mister Macpie !

Encore de la callo d'après photo. J'ai tenté de jouer sur ds détails fins sur les plumes du piaf et des traits épais pour l'arbre. Pas encore méga convaincant mais bon...A creuser !

STAY TUNED ! :)

samedi 4 octobre 2014

You keep buying stars

Je me suis beaucoup fait de cadeaux de moi à moi ces derniers temps. 
La joie des premiers salaires, sans avoir le poids des premiers impôts à payer (ce qui, je vous rassure tout de suite, ne va pas tarder à tomber) doit y être pour beaucoup.
Et je ne m'en cache pas, je raffole des commissions. J'aime travailler avec des dessinateurs, je trouve ça grisant.

 De mon côté, j'ai aussi dessiné, mais comme je dois veiller à vous en montrer le moins possible en attendant la parution de l'artbook avec le collectif Mutatis mutandis, je préfère vous montrer ce que font les autres, et je vous rassure, ça envoie sévèrement du paté.

La dessinatrice dont je veux vous parler maintenant s'appelle Karla Rodriguez, alias Miss étoile, et vit au Mexique.

Vous pouvez examiner ses travaux plus en détail sur son deviantart, via facebook ou encore tumblr ou sur son site officiel.

J'aime énormément la façon dont elle gère les couleurs, les détails qu'elle ajoute délicatement à chacune de ces compositions. J'étais un peu moins convaincue par le côté "poupée de porcelaine" qu'elle insuffle à ses personnages féminins, mais la richesse de son style a suffi à me convaincre.
Je lui ai donc passé deux commandes au mois de Juin, pour Gwenegan et Meredith, dans deux niveaux de finition différents.

J'aurai aimé lui commander du dessin traditionnel, mais elle n'en proposait pas à ce moment là. Car, oui, j'ai un amour imodéré pour le dessin trad, le côté "tangible" de la chose, et la satisfaction de tenir entre ses mains le petit papier ondulé par l'aquarelle ou l'encre qu'on y a déposé.

Mais oh well.

Voici un petit aperçu de ses travaux pour tous ceux et celles qui auront la flemme d'aller visiter sa galerie (je vous sens venir bande de petits coquins).

Une petite sélection de son boulot en numérique (dessiné via ordi):

Voici un exemple de commande qu'elle a réalisé et qui me faisait de l'oeil. Le niveau de détail pour un "simple" portrait m'avait laissée admirative

Du turquoise et du orange ! <3

Une héroïne un peu plus dark pour celui-ci...

Du roux, du doré, du turquoise, du piaf. Happiness.

J'adore les motifs floraux en arrière plan et tous les détails dans sa tenue et sa coiffure

Tout en délicatesse. Un de mes préférés.


Douceur et couleur. J'aime beaucoup.


Et quelques exemples de ce qu'elle sait faire en traditionnel...


Et en plus, elle aime les plumes de paon. Cette fille est parfaite.


J'adore celle-ci. Les feutres, c'est toujours magique !
Il y a un côté Claire Keane dans ses travaux traditionnels récents. Détaillés et ultra délicats à mon sens

Voici donc ce qu'elle a fait de mes personnages, pour mon plus grand ravissement !
C'est parti !

D'abord, môssieur !

En cours....
 
Et fini ! J'aime beaucoup le rendu de sa peau (taches de rousseur !) et la façon dont tombent un peu ses paupières.

Puis, vint le tour de Meredith, qui devait être beaucoup plus détaillée.
Je voulais un côté magique, menaçant, et avec un piaf.
 
Une première esquisse où elle a l'air toute gentille...

Et le rendu du médaillon, en premier jet. J'adore les volutes, son expression et tout le détail de ses mèches de cheveux !

Comme je retrouve toujours à redire je lui ai demandé de lui éclaircir très légèrement les yeux, pour qu'ils contrastent avec le turquoise tu masque facial.
Elle s'est exécutée dans la foulée, sans rechigner.

Et ce fut parfait.

TADAAAAAAAAAAA !

J'avais passé commande en juin, et elle m'a envoyée Meredith en Août. Comme elle culpabilisais du temps d'attente (que je n'ai absolument pas vu passé vu mon activité estivale), elle m'a, en plus, gribouillée une Meredith en bonus.
C'est pas genre, super adorable ?

La voici !



Et voualà ! 
That's all folk.
Allez la couvrir d'amour !

Et à bientôt, pour de nouvelles pérégrinations !