Je suis VIIIIIIII-VAAAANTE

Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!! Une semaine s'est déjà écoulée depuis mon dernier billet, et je peux comprendre vos angoisses croissantes ! Petite venomounette (et autres petits lecteurs anonymes), je vous rassure ! J'ai survécu ! Ahaaaaaaaaaaaa !

Mais décidément l'expérience de l'anesthésie générale c'est vraiment pas glop ! Je me suis faite opérer le mercredi à 11h et je n'ai commencé à retrouver mon esprit vif et aiguisé qu'à 1-2h du matin, le reste du temps j'étais fatiguée, sans réussir à dormir et j'avais un mal de chien à rester concentrée et avec les deux yeux ouverts sur un même objectif. Vive la crédibilité quand le chirurgien vient vous raconter ce qu'il vient de vous faire.

-" Bon bah, on vous a fait une belle incision, de 4-5 cm de profondeur et autant de largeur. Vous allez sûrement en prendre pour 2 à 3 mois de pansements quotidiens..."

-"Grumpf...oh bah mouaaaaa vous saveeeeez ! Pfffrrrrlll  !"

Imaginez la conversation. Surréaliste !

M'enfin y avait des infirmières sympas qui m'ont aidé dans cette dure épreuve, et notamment l'épreuve test de la première excursion aux toilettes après la première anesthésie. Tout un programme ! On ne peut s'imaginer quand on est sain d'esprit ce que c'est que de parcourir ces fameux 5m pour aller faire son ptit pissou ! Quelle aventure ! Ce qui est marrant c'est que l'infirmière avait l'air aussi sûre que moi, c'est dire ! Mais bon, je peux le proclamer je ne me suis pas effondrée comme une vieille chaussette.  Hihaaaaa donc !

Et tout au long de mon (court) séjour (en chambre seule, hallélujah !), j'ai supporté les douches à la bétadine ( le tout à un seul bras vu que la perf' m'empêchait de plier le deuxième bras ! Ça mousse pas, ça sent rien de bon, et on est tout orange. Bref, c'est funky !), d'entendre les voisins agoniser/vomir/appeler les infirmières toute la nuit dans les chambres voisines, de me faire percer la peau maladroitement (bobooooo !), de me faire réveiller toutes les heures par la prise de température/tension (m'enfin la nuit de l'opération j'étais trop shoutée pour protester), et de montrer mes fesses enrubannées ou non à tout un tas de monde ! Hiha bis.  

D'ailleurs c'est fou comme on peut sympathiser avec pleins de gens quand il est question de fesses !

Malgré toutes les activités divertissantes qui m'étaient proposées là bas et bien je n'ai pas fait long feu chez eux, vu que le lendemain de l'opération le dit chirurgien s'est pointé devant mon lit le sourire au lèvres (et apparemment ça n'avait rien à voir avec mon brushing de folie et ma tunique à 1 manche très seyante qui épousait merveilleusement ma silhouette de nymphette...) pour me dire:

-"Bon bah vous avez envie de sortir ?"

-" Bah euh ...c'est vous qui voyez hein ..."

-"Bon bah ok"

Tope là mon pote, le jeudi à 15h j'étais partie, et ce malgré les redif" des adaptations cinématographiques des livres de Jane Austen, qui, pour un peu, auraient pu me retenir.

Quelle aventure quoi !

Depuis je montre mes fesses tous les matins à une charmante infirmière qui me dit que c'est beau tout ça (j'vais pas la contrarier hein ...) et arrive malgré quelques grincements, à me lever, m'asseoir, et même supporter de rester tel quel le temps de dessiner ! L'essentiel est sauf quoi !  Ça aurait donc pu être pire !

Maintenant on croise fort les doigts pour que ça ne revienne pas.

Youplaboum et longue vie aux bandes paraffinées.